Infrastructures.
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Ont disparu de notre orographie, les vielles
voies ou pistes sur lesquelles circulaient dans
les temps maintenant historiques, ces anciens
NOIA UEWA qui se déplaçaient au moyen de pieds
articulés (l'ANTHROPOMORPHISME de la technique
empêche l'utilisation habituelle de la roue comme moyen
de translation) sur des chaussées ou piste qui
diffèrent de vos routes dans la mesure où celles-ci
étaient construites en stabilisant le terrain par des
additions de composition nettement argileuse, de
silicates et d'alumines synthétiques pour que la couche
de roulement au lieu d'être constituée comme les autoroutes
de la Planète Terre à l'aide de conglomérat
d'agrégats et de substances bitumées comme l'asphalte,
soit constituée avec une couche de bioxyde de silicium
fondu à la température de quelques 1700° (degrés
centigrades terrestres) jusqu'à obtenir une épaisse
couche homogène cristallisée et rugueuse résistant à
l'abrasion et aux charges statiques et dynamiques des
véhicules qui y circulent. |
Mais ces pistes enlaidissaient d'une manière
extraordinaire la beauté du paysage.
Notre civilisation paraissait acculée dans ces orientations
industrielles et urbanistiques à corrompre l'esthétique de la
nature et nos ancêtres adoptèrent la décision d'éliminer les
réseaux de communications qui se trouvaient à l'extérieur,
encourageant en échange les procédés de transport souterrain.
Surgirent ainsi de nouvelles techniques de transport de
matières premières ou de substances en brut.
Par exemple les minéraux étaient pulvérisés dans les lieux
d'extraction et mélangés avec des mousses de produits chimiques
inertes et transportés au moyen de tuyères.
Certains agents de liaison semblables aux ciments terrestres et
que nous utilisons, mélangés avec des produits plastiques, dans nos
constructions, sont canalisés au moyen d'un courant d'air très
fort qui les transporte sous forme d'aérosol (poussière en suspension
chargé éléctrostatiquement).
Notre sous-sol est donc saturé de très vastes réseaux
de tuyères et canalisations dont certaines doivent porter des
courants de plasma dont les températures au sein des tourbillons
centraux atteignent jusqu'à 2 millions de degrés centigrades (vous
pouvez supposer qu'il n'existe pas des parois de tuyère capables
de canaliser sans évaporation un gaz ionisé si chaud, et nous
avons recours à des enveloppes gazeuses dont le gradient
thermique va en diminuant en orientation radiale pour se réduire
à proximité des parois à 1200 degrés terrestres.
(d41, 1966)