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Ummite

Infrastructures.

Voir aussi : [Ummo : Topographie] [Approvisionnement] [Urbanisme]
  [Modes de transport] [Production]  

 


Ont disparu de notre orographie, les vielles voies ou pistes sur lesquelles circulaient dans les temps maintenant historiques, ces anciens NOIA UEWA qui se déplaçaient au moyen de pieds articulés (l'ANTHROPOMORPHISME de la technique empêche l'utilisation habituelle de la roue comme moyen de translation) sur des chaussées ou piste qui diffèrent de vos routes dans la mesure où celles-ci étaient construites en stabilisant le terrain par des additions de composition nettement argileuse, de silicates et d'alumines synthétiques pour que la couche de roulement au lieu d'être constituée comme les autoroutes de la Planète Terre à l'aide de conglomérat d'agrégats et de substances bitumées comme l'asphalte, soit constituée avec une couche de bioxyde de silicium fondu à la température de quelques 1700° (degrés centigrades terrestres) jusqu'à obtenir une épaisse couche homogène cristallisée et rugueuse résistant à l'abrasion et aux charges statiques et dynamiques des véhicules qui y circulent.

Mais ces pistes enlaidissaient d'une manière extraordinaire la beauté du paysage.
Notre civilisation paraissait acculée dans ces orientations industrielles et urbanistiques à corrompre l'esthétique de la nature et nos ancêtres adoptèrent la décision d'éliminer les réseaux de communications qui se trouvaient à l'extérieur, encourageant en échange les procédés de transport souterrain.
Surgirent ainsi de nouvelles techniques de transport de matières premières ou de substances en brut.
Par exemple les minéraux étaient pulvérisés dans les lieux d'extraction et mélangés avec des mousses de produits chimiques inertes et transportés au moyen de tuyères.
Certains agents de liaison semblables aux ciments terrestres et que nous utilisons, mélangés avec des produits plastiques, dans nos constructions, sont canalisés au moyen d'un courant d'air très fort qui les transporte sous forme d'aérosol (poussière en suspension chargé éléctrostatiquement).
Notre sous-sol est donc saturé de très vastes réseaux de tuyères et canalisations dont certaines doivent porter des courants de plasma dont les températures au sein des tourbillons centraux atteignent jusqu'à 2 millions de degrés centigrades (vous pouvez supposer qu'il n'existe pas des parois de tuyère capables de canaliser sans évaporation un gaz ionisé si chaud, et nous avons recours à des enveloppes gazeuses dont le gradient thermique va en diminuant en orientation radiale pour se réduire à proximité des parois à 1200 degrés terrestres.
(d41, 1966)


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