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Ummite

Diffusion des connaissances.

Voir aussi : [Pourquoi les Ummites sont sur Terre.]      

Nous vivons de manière transitoire sur votre monde, mélés à vous puisque notre morphologie anatomique est semblable à celle que vous possédez.

Nous savons combien il est difficile d'accepter cette affirmation de notre part. L'attitude la plus prudente pour vous est de ne pas accepter notre identité si nous ne vous apportons pas de preuves suffisantes.

Nous vous exhortons à ce que vous agissiez toujours ainsi. Que jamais vous n'avalisiez une affirmation ou une hypothèse quelconque qui ne soit pas associée à un modèle mathématique de comportement suffisamment prédictif ou qui ne puisse être constatée avec une véritable rigueur. Ne comptez pas uniquement sur les méthodes dialectiques inductives ou déductives. Ce que vous appelez, en espagnol, "sens commun" ne doit pas être considéré comme un étalon pour la formulation scientifique. Ce "sens commun" s'obtient par voie intuitive; l'intuition, bien qu'elle reste quelquefois pour vous très précieuse pour résoudre un problème ou créer des modèle et des idées, structurer des résequx et des systèmes et même engendrer des créations artistiques, est aussi la source de graves erreurs.

Le "sens commun" et l'intuition sont sources de graves erreurs. Ces formes de processus mental vous dictent des notions phénoménologiques que vous même avez découvert être fausses. Ainsi les sophismes acceptés par le populaire, tels une boule d'acier tombe plus rapidement qu'une boule de coton, que le temps s'écoule à la même vitesse pour un voyageur que pour son frère qui par rapport à lui reste immobile, ou que la vapeur qu'une YIEE (femme) voit sortir d'un récipient d'eau bouillante est de la vapeur d'eau (la vapeur est invisible. Ce qui se perçoit visuellement ce sont les fines gouttes sphériques d'eau liquide).

L'échec de beaucoup d'écoles de pensée de la Terre consista à accepter comme des vérités des concepts qui provenaient du "sens commun", de l'intuition, du témoignage humain, de la révélation hypothétique d'êtres inspirés ou de la perception sensorielle.

De plus, vous pouvez nous interroger sur les raisons pour lesquelles nous ne garantissons pas notre identité par des preuves consistantes.

En d'autres occasions nous avons insisté sur la famille de raisons qui nous empêchent de la faire. Observez que nos rapport sont toujours didactiques. Quand nous parlons d'IBOOZO UU ou du MultiCosmos nous ne vous offrons jamais un modèle mathématique de celui-ci, ni le moyen d'utiliser ou de mesurer les paramètres qui permettraient de la confirmer.

Evaluons les mobiles de notre obstention.

Notre loi morale (UAA) nous empêche en effet d'interférer dans le processus évolutif de la culture d'une humanité galactique. Si nous le faisions, ceci engendrerait un désordre considérable dans votre réseau social. Un ensemble de connaissances ne peut être assimilé brutalement. Le processus d'assimilation de certaines informations doit s'opérer son un laps de temps important. Par ailleurs, si nous vous apportions un modèle théorique avancé concernant la nature de la masse, de l'information et de l'énergie, ceux-ci seraient aussitôt utilisés à des fins non éthiques. Ainsi, à partir d'une technologie qui vous permettrait de résoudre le problème du cancer, en accédant à des séquences de l'ADN et en les modifiant, vous pourriez créer des armes biotechnologiques qui provoqueraient beaucoup plus de morts et de souffrances que la maladie elle-même.

Par ailleurs, il est pratiquement impossible de vous fournir un fragment de connaissance avancée, par exemple sur la cristallographie, sans fournir du même coup un équipement mathématique avancé et un nouveau paradigme. Si nous souhaitions vous apporter une technologie correspondant au niveau qui est le nôtre, nous devrions en même temps vous apporter tout le corpus de nos connaissances.

Imaginez que vous vouliez apporter à un alchimiste du Moyen-âge le concept de la supraconduction. Comment pourriez-vous mener à bien ce projet sans lui enseigner au préalable le calcul différentiel et intégral, la mécanique quantique, les lois de Maxwell, la nature du courant électrique et la thermodynamiques. En parallèle il vous faudrait l'initier à la cryogénie, à l'électrotechnique, en plus d'idées clires sur la chimie, la cristallographie .... Et qui à cette époque aurait construit les composants du laboratoire sans une infrastructure industrielle, et avec celle-ci un système d'ordre politico-économique qui serait indispensable à ce stade de l'humanité médiévale? Combien de temps aurait il fallu pour former un ingénieur à cette époque? De plus comment aurait il été possible sa formation dans un environnement social où une quelconque idée ou phénomène qui s'écarterait des conceptions de pensée théologique de l'époque était considéré comme diabolique ?

Ceux de vos frères qui nous demandent un quelconque apport scientifique ne se rendent pas compte des conséquences que ceci entraînerait si nous nous avisions de répondre à leur demande. Seul un transfert lent et progressif de connaissances serait envisageable pour que celles-ci puissent être assimilées et c'est précisément ce que nous sommes en train de faire à travers nos rapports.(js388, 1988)


Votre angoisse collective, l'idée de vous sentir dominés par des extraterrestres inconnus, provoqueraient des attitudes sociales compulsives d'agressivité, de terreur, de suicide, d'effondrement de l'organisation et de l'activité des nations et des flux migratoires incontrôlés. Il ne servirait à rien que nous apparaissions nous-mêmes sur vos écrans de télévision en essayant de vous tranquilliser, puisque la capacité de persuasion d'être perçus comme des ennemis usurpateurs serait quasi-inexistante.

Conscients de ce fait, mes frères ont donc décidé de former des très petits groupes Terrestres, pour les préparer en fonction de cette éventualité, sous toute réserve. Ce projet comportait de grandes difficultés. Nous ne pouvions pas choisir des politiciens en vue puisque ces gens devaient précisément être neutralisés dès que la décision d'intervention aurait été prise.
Ces hommes ne pouvaient pas non plus être des scientifiques, puisque ceux-ci auraient aussitôt exigé des preuves de notre identité, que pour des raisons majeures nous ne souhaitions pas vous apporter. Il n'aurait pas été non plus indiqué de nous adresser à des humains appartenant à milieux socio-culturels de bas niveau, puisque leurs capacités déficientes ne leur aurait pas permis de saisir la profondeur des données que nous leur aurions apportées et de les comprendre. Une personne de faible niveau intellectuel n'est pas en mesure de procéder à un examen lucide d'une situation et encore moins de l'exprimer avec objectivité.
Nous avons donc opté pour des individus appartenant à des couches socio-culturelles moyennes : ingénieurs, diplômés dans des disciplines sociales et scientifiques, chefs d'entreprises de niveau moyen, prêtres et pasteurs de différentes religions, modestes agents des administrations. Nous avons surtout recherché des médecins, des sociologues, des psychologues, des journalistes et des spécialistes des techniques de communication.

Leur portrait-robot psycho-biologique résumerait ces différentes compétences, avec une intelligence élevée, un intérêt pour les questions scientifiques, une attitude ouverte et élevée vis-à-vis du contact avec des intelligences extraterrestres. Ces hommes devraient de plus être pénétrés de la nécessité d'un ordre social et du fait que celui-ci dusse être fondé sur des règles morales et scientifiques.

En agissant ainsi nous courrions le risque que nos rapports soient rejetés, parce que considérés comme l'Ïuvre de farceurs ou, dans l'hypothèse inverse, que ceux-ci soient diffusés au point que ceci entraîne une prise de conscience, de la part de vos frères Terrestres, de la réalité de notre présence, ce qui aurait altéré gravement l'autonomie de votre société planétaire.

Dans un premier temps nous ne savions pas vers qui nous diriger. Nous adressâmes des lettres, en France, En Grande-Bretagne et en Australie, à des avocats, des médecins, des sociologues et des docteurs en sciences physiques, trouvés simplement dans des annuaires professionnels. Nous avions élaboré des premiers textes avec le concours d'un Britannique résidant en Australie, qui avait une certaine familiarité avec les langues Française et Espagnole et qui avait accepté de taper à la machine les textes que nous lui dictions. Ces premières tentatives se révélèrent infructueuses. Lorsque nous voulûmes évaluer directement l'effet de ces premières envois en contactant les destinataires par téléphone, avec nos pauvres capacités phonétiques, ceux-ci nous raccrochèrent au nez, indignés.

Une de nos sÏur (UORII 19 fille de OBAA 17 spécialiste en techniques thérapeutiques) arrivée en Grande-Bretagne, parvint avec difficulté à utiliser elle-même une de vos machine à écrire. Nous pensâmes alors avoir résolu ce problème de communication et nous fîmes transformer, sur Ummo, plusieurs de vos machines à écrire, de différents modèles, de manière à ce que nous puissions les commander par décodage des modulations d'un paramètre physiologique.

En mai 1962 deux de nos frères (OBOUU 1 et BIOO 14) se trouvaient dans un hôtel de Melbourne lorsqu'ils furent avertis que la police avait des soupçons sur leur identité. Ils durent abandonner précipitamment le batiment en cachant comme ils purent cacher la machine dans une caisse de vêtements sales qui se trouvait dans la laverie. Ils purent cette fois ci revenir et la récupérer mais le risque était trop grand et on décida de supprimer toute preuve technique qui pourrait tomber entre vos mains.

La construction de bases souterraines fit penser que la solution au problème serait définitivement assurée si mes frères expéditionnaires y résidaient.

Une étude ultérieure de notre planification résidentielle montra que rentrer et sortir fréquemment de ces enceintes situées en zones incultes et repérables à l'occasion par la population rurale présentait plus de danger que se méler à la population des grandes villes terrestres.

Nous cherchames des collaborateurs parmi vos frères qui puissent écrire la documentation sous la dictée. Nous les trouvames en Grande Bretagne, Australie, Canada, Espagne et République Fédérale d'Allemagne. Dans ce dernier cas une femme d'une prestigieuse famille, aujoud'hui une de nos plus chères amies sur Terre, acceptade se déplacer jusqu'à Berlin et de prendre le risque de passer dans la zone contrôlée par la République Démocratique Allemande.

En parallèle nous esquissâmes un contact avec différents scientifiques. Nombre d'entre eux acceptèrent d'examiner les rapports que nous leur avions fournis, concernant la topologie, la théorie des réseaux, l'astrophysique et la biologie. A quelques rares exceptions près, tous se montrèrent très sceptiques et estimèrent que ces textes devaient émaner de quelque collègue perturbé ou doté d'un subtil sens de l'humour.

A cette époque nous étions soucieux de payer auprès de vos frères la dette que nous avions contractée en prélevant des informations culturelles propres à votre planète. Mais nous voulions aussi tester, de manière très graduelle et prudente, l'impact que produirait un éventuel contact entre nos deux humanités, si celui-ci s'avérait un jour inévitable.

Au cas où vous auriez capturé un ou plusieurs de nos frères, éventualité qui n'est toujours pas à exclure, leur identification aurait engendré des perturbations qui restaient pour nous inévaluables. Mais derrière ces différentes préoccupations se cachait l'objectif essentiel, le plan de sauvetage déjà exposé et le souci d'évaluer les possibles réactions d'une masse humaine, soudain soumise à une tutelle de fer de la part d'une autre entité intragalactique.

Nous devions préparer un réseau réduit et sélectionné de citadins de divers pays. Des hommes de classe moyenne et cependant au courant des inquiétudes et des problèmes de la société dont ils font partie.

Il était nécessaire que de tels humains :

- soient moyennement cultivés, intelligents, de moralité élevée avec des penchants intellectuels vers les questions de civilisation galactique.
-acceptent avec prudence mais sans la rejeter, l'hypothèse de notre existance et notre identité.
- connaissent par l'intermédiaire d'une communication fluide notre culture et notre histoire.

Il était à craindre que les contactés se convertissent en fidèles de notre idéologie et en esclaves intellectuels de nos personnes, ce qui aurait été pour nous éthiquement inadmissible.

Nous optâmes pour une solution consistant à leur exposer nos modèles scientifiques de manière didactique, en omettant soigneusement d'y inclure des éléments exploitables débouchant sur une preuve définitive, et en détournant leurs soupçons vers des pays, des institutions ou des personnes en y incluant des éléments erronés entretenant leur doute au sujet de l'origine des documents .

Notre intention n'était pas de faire de ces humains des acolytes, ni même, au cas où le plan d'intervention serait mis en oeuvre, en gouvernants marionnettes de nos organes dirigeants,

Elle était plutôt de créer un réseau de liaisons capable de tranquiliser les terriens grace à la connaissance de notre culture et de nos intentions et à nous procurer des données précieuses sur les besoins urgents et les préocupations d'un réseau social momentanément paralysé par l'incertitude et la terreur de se sentir dominé par des forces inconnues.

Il agirait donc comme un canal bidirectionnel d'information entre notre cercle de pouvoir et une humanité sous le joug. Ambassadeurs dans les 2 sens.


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